Le Stade Rouennais est né

Article du Paris-Normandie

RUGBY
On ne connaît pas trop la genèse qui a conduit à la création du RC Rouen vers 1925, mais la date de naissance du Stade Rouennais Rugby s'établit au 22 mais 2009. Hier en effet au stade Mermoz, Marc-Antoine Troletti a annoncé la bonne nouvelle, vers 20 h, à une centaine de personnes, joueurs, parents, dirigeants, supporters et édiles, sans s'appesantir sur feu le RCR, mis en liquidation judiciaire. « Il fallait repartir à zéro avec un nouveau club et c'était une décision difficile à prendre ».
Le chef d'entreprise rouennais l'a prise en se disant que « l'essentiel, c'est nous, des hommes et des femmes prêts à s'investir dans une aventure humaine. ». Ceci bien que le nouveau club n'ait encore aucun euro en caisse. « Les élus sont prêts à soutenir notre projet pour les années à venir. Nous allons commencer en démarchant des partenaires privés ». Mais si la naissance s'est faite au forceps, le bébé semble viable.
Statuts : ils seront déposés mardi en préfecture. Outre Marc-Antoine Troletti, président, « l'équipe rapprochée », compte quatre vice-présidents : Patrick Le Hiress, Bernard Jacquet, Daniel Bridoux et Didier Geneste. Hier un vote des personnes présentes, devait déterminer la couleur des maillots du nouveau club.
Le côté sportif : Le Stade Rouennais jouera en Fédérale 3, dans une poule Grand-Ouest (Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Centre). Un pôle de trois entraîneurs « des jeunes qui connaissent la maison, certains déjà au club », dirigera les seniors. « Ceux-ci devront s'investir dans la formation des jeunes, dans l'école de rugby ».
Le volet financier : « Il faut 100.000 à 120.000 euros pour une saison en Fédérale 3 », estime Bernard Jacquet. « Eveux tourne avec 80.000 euros, Caen avec 100.000 ». Chargé des partenariats privés il a déjà des pistes sérieuses qui permettront de lancer la saison en septembre. Début 2010, le Stade Rouennais sera aidé par les collectivités comme tout club de niveau national.
JEAN-FRANçOIS CARS

mouais a suivre

Quelqu'un aurait des informations sur l'identité des futurs entraîneurs ?

capdevielle il parait.............!!!!!!

porte nawak!!! si ce sont : didier darjo (ancien 9 de roeun fed3fed2 et fed1...ancien capitaine montée fed2 et fed1...demie fed3 quart fed1...et landais de son état...enfin d'Heugas...), benoit cadiou (vernon, evreux, rouen reserve et remière en charge des 3/4, cette année rcmr...équipe de la fac aussi...) et ernan ponte gomez (uruguayen jouant à rouen depuis plus de 5 ans...6/7 ans...3eme ligne de ouf...mais sans experience de coach...)

ça fait une belle triplette qui peut féderer...pas bon pour les futurs adversaires de rouen...apres si le club repart (faut trouver les sous) je pense qu'avec un pack monstrueux pour le fed3 et des 3/4 à reconstruire avec des jeunes ils doivent remonter en fed2 aussitot.....apres faudra prendre son temps.....et moi j'dis pas de tune l'année prochaine mais c'est pas plus mal....tout rebatir sur du sain ne sera que plus bénéfique et serein....

vily resigne ou pas?

non!!!

Cool je vais pouvoir jouer 10 ou 15 en première l'an prochain !

maxx a écrit:

Cool je vais pouvoir jouer 10 ou 15 en première l'an prochain !

tes exams te montent à la téte mon p'ti maxx

Nouvel article paru aujourd'hui:

Un trio d'entraîneurs au Stade rouennais

RUGBY. Fédérale 3
Tout juste sorti des fonts baptismaux, le Stade rouennais, fondé sur les cendres de feu le RC Rouen, dispose déjà de son staff. Engagée en Fédérale 3, l'équipe première sera dirigée par le trio constitué d'Hernan Ponte-Gomez, de Benoît Cadiou et de Didier Darjo. Troisième ligne de métier, le premier cité natif d'Uruguay a rejoint le RC Rouen en 2005 et s'est affirmé comme l'un des éléments moteurs du club en Fédérale 1. Associé à Jean-Paul Fourest et à l'Argentin Daniel Hourcade au sein du staff en début de saison dernière, Benoît Cadiou avait quant à lui quitté ses fonctions en cours de route et avait donné un coup de main au club des Monts du rouennais, implanté à Mont-Saint-Aignan. Enfin, le demi de mêlée Didier Darjo est l'un des acteurs de l'ascension du RC Rouen au sein de la hiérarchie française. Ces trois dernières saisons, il a essentiellement évolué dans l'équipe réserve et n'est apparu qu'à huit reprises en Fédérale 1 (6 fois en 2006-2007, 1 fois en 2007-2008 et 1 fois en 2008-2009).
Le staff et les dirigeants avaient organisé une réunion hier soir à Mermoz pour déterminer quels joueurs étaient décidés à poursuivre l'aventure à Rouen. « Sur le papier, nous avons quarante-cinq noms, précisait en fin de journée Didier Geneste, ancien vice-président du RC Rouen et nouveau vice-président du Stade rouennais. Tout le monde devrait rester sauf les Argentins. »
L'ouvreur Anthony Taragnat a lui aussi décidé de tourner la page. Il a rejoint son Auvergne natale et devrait rapidement signer dans un club de Fédérale 1, à choisir parmi Marseille, Limoges et Saint-Etienne. Roman Suster, le pilier gauche tchèque, devrait quant à lui être très rapidement contacté par Auch (Pro D2).
Manager général du RC Rouen, Jean-Paul Fourest pourrait lui aussi participer à l'essor du Stade rouennais. Aux côtés de Grégory Hanocque et de Patrick Le Hiress, il pourrait avoir la charge de toute la filière de la formation. « Eventuellement, minimise-t-il. Je n'ai pas encore pris ma décision.»
A. G.

Bon vent au RCR. mais il y a quelque chose que je ne comprends pas dans l'article du PN. Il est dit dans la bouche du vice présidet : nous avons 45 noms. Tout le monde devrait rester sauf les argentins." OK.
Ligne suivante on apprend que le 10 va partir en Auvergne et que le pilier tchèque part aussi pour jouer en D2.
je croyais que tout le monde devait rester sauf les argentins...
Est ce, déjà, le début de la langue de bois...?

Même avec 45 gonzes ça me parait juste pour faire la saison. Il va falloir qu'ils recrutent ou qu'ils se tournent vers leurs jeunes.

pas évident de recruter "localement" ou de se tourner vers les jeunes. Y en a beaucoup qui ont pris des carottes dans le c...

Nouvell article du PN aujourd'hui sur le stade rouennais (il faut s'y faire, à ce nouveau nom).
Bon c'est confirmé, tout le monde reste, sauf tous ceux qui partent
A savoir, les argentins, un pilier, un 10, et quelques autres joueurs qui ont des touches ailleurs.
Question argent, budget de 100.000 euros avec quelques partenaires privés qui font assurer la trésorie jusqu'au versement des subventions publiques.
Ce qui me gêne la dedans, c'est qu'il y a beaucoup de putatif (les avants chercherons le sens de ce mot dans le dico... ).
Enfin, l'association avec l'ASRUC semble enterrée...
Autre question, le Stade rouennais va t il remplir touts les conditions (écoles de rugby etc etc) pour éventuellement pouvoir monter?

Elvecchio2 a écrit:

Ce qui me gêne la dedans, c'est qu'il y a beaucoup de putatif (les avants chercherons le sens de ce mot dans le dico... )

arrête de jouer au journaliste

Elvecchio2 a écrit:

Ce qui me gêne la dedans, c'est qu'il y a beaucoup de putatif (les avants chercherons le sens de ce mot dans le dico... ).

euh s'il te plait, reste humble, arrête de croire que tu connais plus de mots que les autres... ;-)

tu as vu tataye, j'ai bien compris la leçon!!

Elvecchio2 a écrit:

il y a beaucoup de putatif

C'est vrai mais bien souvent ce sont des perruques (pffu, même pas besoin de dico) OK

je traduis pour ncls.....prostituées àavec des cheveux...putes à tif......de rien r&b!!!!!

merci giz, sérieux je n'avais pas compris. merci les gars, vous êtes trop super

Exxcellent R&B, je vois en toi un homme de lettres. Tu joues pas devant, toi... T'es pas un !!!
Bon masi revenons au fond plus qu'à la forme. Vous en pensez quoi???

ce club ne pouvait pas mourir !!
c'est bien de rebondir aussitot , et puis sans argent les bases seront plus saines !!

45 bonhommes effectivement ça va faire juste , d'autant qu'ils viennent de perdre "dominique j'te nique" qui pour la petite histoire c'est fait une double fracture de la cheville en tombant d'un talus pendant qu'il pissait !!!!! la classe moi je dit !! se péter la cheville la bite à la main !!!!!
alors pour DOM un grand : "MOUSTACHU ...... BOUFFEUR DE CUL !!!! "

Magnifique cette histoire mon bon Sacha... pas facile à expliquer quand tu arrives aux urgences...

Çà c'est bon

Bon vent au rouennais

ouais enfin je vous ai rien dit pour Dom , ça sort pas de la région le scoop !! secret professionnel les gars !!!

Et après y en a encore "des" qui vont dirent ques les assureurs sont vraiment des en...... !!!

« Plus de devoirs que de droits »

Il s'est presque fait attendre comme l'homme providentiel pouvant non pas reprendre le RC Rouen mais bien créer de toutes pièces une nouvelle structure après le dépôt de bilan du club historique. Son parcours risque bien de s'apparenter à la longue marche, tant les Rouennais partiront de bas après avoir connu les play-offs de Fédérale 1. C'est en président d'un club presque comme les autres que Marc-Antoine Troletti se dévoile. Entretien.

Est-on allé vous chercher ou avez-vous, de vous-même, fait part de votre volonté d'aider le RC Rouen alors au plus mal ?
Marc-Antoine Troletti : « Michel Dutheil (NDLR : président du RC Rouen) est venu me chercher il y a un an pour commencer à me passer la main. Je suis alors entré dans un travail d'investigation où m'est apparue l'incompatibilité de reprendre un club alors en dépôt de bilan virtuel. Comme je m'y étais intéressé de près, on s'est naturellement rapproché de moi au moment critique. »

Vous lancez une souscription, notamment auprès des commerçants rouennais. Pensez-vous qu'il y a une culture rugby suffisante ?
« Le rugby rouennais ne pourra obtenir de subventions des collectivités une seconde fois dans l'année. Nous n'existerons qu'avec des moyens privés, au moins la première année. Il est d'ailleurs à noter que la loi permet désormais aux privés de faire du mécénat défiscalisé à hauteur de 60 % des dons. Maintenant, s'il n'y a pas une culture comme dans le Sud, le terreau est favorable. Il y a un véritable capital sympathie. Il faut transformer cet esprit. On nous ouvre les portes et il n'y aura pas de petits ou de grands partenaires. »

Vous ne tournerez qu'avec 120 000 € pour la première saison. Faut-il le vivre comme un retour à la raison ou une punition ?
« Un retour à la raison évidemment. Je veux qu'on arrive avec de la trésorerie et ne pas avoir à courir après. Les 120 000 €, nous les avons obtenus en quinze jours. Je me suis fixé un objectif de 200 000. On pourra conserver la subvention pour le lancement de la saison suivante. »

Après l'euphorie de la naissance, comment appréhender la pénitence de la Fédérale 3 ?
« Il ne faut surtout pas le vivre comme une pénitence mais bien comme une chance accordée par les instances fédérales. Les joueurs de Fédérale 1 vont nous permettre de développer du beau jeu mais nous savons que nous allons être à chaque fois l'équipe à battre et que certains tueront le jeu pour y arriver. C'est à nous de faire la preuve que nous méritons la Fédérale 2 voire la Fédérale 1. J'ai demandé aux joueurs d'oublier le passé. Ce nouveau statut leur octroie plus de devoirs que de droits. »

Vous êtes chef d'entreprise et président de la fédération régionale du BTP. Quel moteur vous pousse à prendre, en plus, la présidence d'un club sportif ?
« La passion, l'engagement. Financièrement, je n'ai rien à gagner à part que mon entreprise est localement intégrée et que je diffuse son nom. Au delà, je suis un véritable amoureux du rugby et si je n'avais pas répondu à l'attente, j'aurais eu du mal à me regarder dans la glace. Je l'ai fait surtout pour les bénévoles. Ils portent de vraies valeurs. »

Que mettez-vous derrière ces mots employés parfois à tort et à travers ?
« Le rugby est un sport républicain avec ses droits, ses règles partagées et respectées de tous, la tolérance, l'acceptation de la différence, la solidarité, le respect du jeu. Qu'on ne me dise pas que l'important, c'est de participer. C'est bien de gagner un combat. La règle c'est l'exemplarité, la responsabilisation. Nous allons travailler autour des valeurs éducatives à partir de l'école de rugby. Tant que je serai président, je n'accepterai jamais que l'on critique l'arbitre. »

Pensez-vous qu'il soit possible pour un club de rugby du nord de la France de briller sans vivre au-dessus de ses moyens ?
« Il faut prendre son temps, privilégier à la fois la formation et l'élite et permettre ainsi aux jeunes de rester. Nous devrons avoir recours aux joueurs étrangers dans des proportions plus raisonnables. Ceux que nous garderons ne seront pas salariés du club. »

A choisir, Aviron bayonnais ou Stade Français ?
« L'Aviron bayonnais pour l'esprit mais il faut aussi savoir créer une ambiance. A Rouen, on ne vient que pour le sport. Il faut le faire pour la fête, pour tout ce qu'il doit y avoir autour. »

Avez-vous suivi la performance de l'ancien Rouennais Marius Tincu, désormais talonneur de l'USA Perpignan, sacré champion de France samedi soir ?
« Bien sûr et je me suis souvenu de Karl Janik (NDLR : son entraîneur) lui trouvant alors tous les défauts de la terre. Aujourd'hui, il est champion de France et international roumain… »

CHRISTOPHE FREBOU

Article paru le : 11 juin 2009



Je pense que Troletti et janik sont bien copains tous les deux...